Balade
dans Montpellier...
Une
cité entre tradition et modernité
|
page
2 - La découverte de la cathédrale et de ses abords.

La
rue Sainte Croix, à la pente impressionnante,
aboutit à la rue
Saint Pierre. Au débouché de la rue...
|

...
la découverte
de la cathédrale Saint Pierre...
|

...
et de ses quatre majestueuses tours
avec son
baldaquin ogival
abritant le parvis. Seules les deux
tours du cliché, dites tour Urbain et tour Benoît, font
office de clochers.
|

Le
double porche d'entrée, aux impressionnantes ferrures,
surmonté d'un dais de pierre est encadré de deux colonnes
ciselées.
|

Contrechant
à partir de la faculté de médecine.
|

Retournons place de
la Canourgue pour une vue...
|

...
plongeante sur la rue de la Vieille
Intendance qui débouche sur la rue Saint
Pierre et la place du même nom. Descendons
les marches et prenons le chemin de la
cathédrale
en empruntant la rue de
la Vieille Intendance, étroite
et très pentue.
|

Au passage,
nous découvrons la station
œnologique de l'Hérault (cliché de gauche
pris en 2006) et à
droite, après restauration (cliché pris fin 2007 à la
tombée de la nuit).

Juste en face, un petit restaurant italien,
le "Don
Péppino", à l'angle
de la rue des Esquilles ouvre ses portes.
Il est photographié de jour en 2006 (cliché de gauche) et,
entre chien et loup, quelques jours
avant Noël 2007 (cliché de droite). Accrochée à la porte,
la couronne de bienvenue.
|

Nous
abordons la rue Saint Pierre. Ce
jour-là, une messe était dite...
|

...
et les fidèles
sortent de la cathédrale pour se réunir
place Saint Pierre.
|

|
Ci-contre,
les détails du double
porche encadré de ces deux
énormes colonnes griffues
ou épineuses qui évoquent la
symbolique
christique de la couronne d'épines.
C'est
le pape Urbain V qui a ordonné,
en 1364, la construction
d'une chapelle faisant partie
de l'ancien cloître du
monastère bénédictin Saint-Benoît Saint-Germain édifié
entre 1365 et 1368.
La
chapelle du Collège Saint-Benoît est devenue cathédrale
en 1531 et le monastère,
faculté de médecine.
Pour
mémoire : il faut noter que le cardinal Richelieu s'opposa
à la construction d'une cathédrale sur la place de la
Canourgue, point le plus élevé de la ville, au
motif que son emplacement en hauteur pouvait permettre
aux protestants de mitrailler la Citadelle construite
par Louis XIII lors de la contre-réforme.
|

Rue
Saint Pierre, la façade de la maison
où vécut Sébastien Boixet, organiste
de la cathédrale...
|
...
et, mitoyenne, la maison de Marie Louise
Rolland.

"Ici
naquit la poétesse Marie Louise Rolland
citoyenne d'honneur de la commune de
Montpellier, baronne de Caravètes."
(1)
Depuis
l'achat par la ville en 1273 du fief de
Bernard de Caravètes, propriété située près
de Murles,
tous les enfants de Montpellier sont "barons de Caravètes".
La
rumeur exige cependant d'être descendant
de plusieurs générations de Montpelliérains,
cinq autrefois,
pour avoir droit à ce titre, actuellement,
melting-pot oblige,
trois suffisent.
(1)
Roland Jolivet précise que l'on compte une
douzaine d'orthographes différentes pour
"Caravètes" : avec un "r"
ou deux, un "t"ou deux un "s"
final ou sans "s".
|

Quelques
mètres plus loin, la rue Saint Pierre
change de
nom pour devenir rue du Cardinal de Cabrières.
|

Le porche latéral de la cathédrale est ouvert.
Profitons-en
pour visiter en cliquant sur le cliché ci-dessus.
|
|
retour
à l'accueil

|
page précédente

|
la
suite en
page 3

|
|
Cette
intéressante et instructive
visite de la cathédrale
terminée, revenons
sur nos pas et prenons la
rue de l'Ecole de Médecine.
en
page
3 : la faculté de médecine, la tour des Pins et le Jardin des
Plantes.

|
|