Balade dans Montpellier...

Une cité entre tradition et modernité

 

 

      

Boulevard Pasteur : le fronton de l’école supérieure de jeunes filles, l’actuel collège Clémence Royer.

 

La partie supérieure du fronton comporte un bas-relief représentant les armoiries de Montpellier : la tourte des Guihlem dans un écu, le tout surmonté de la Vierge à l'Enfant tenant dans une main le globe terrestre.

 

Le boulevard Pasteur prend naissance place Albert 1er. Ci-contre, deux clichés de la façade du collège Clémence Royer, telle qu’elle se présente actuellement en octobre 2007. L'entrée se situe au niveau des trois jeunes gens qui discutent à la sortie des classes (photo du bas à droite). C'est une lourde porte métallique qui coulisse le long d'un rail (photo du haut), l’ancienne entrée étant condamnée...

 

 

 

 

... quant à la façade arrière du collège, pour information, elle donne sur les quais du Verdanson en face du quai des Tanneurs.

 

 

Rejoignons la place Albert 1er et suivons l'avenue Saint Charles qui défile le long du Verdanson et de la ligne n° 1 du tramway. À environ 500 mètres, nous apercevons...

 

... la rue des Carmélites, autrefois la rue des Amoureux, obturée par une lourde porte métallique étanche (couverte de tags) la protégeant de l'inondation lors des crues du Verdanson (photos ci-dessus et ci-contre) que les Montpelliérains désignent par un néologisme plutôt cocasse : "les verdansonnades", tournant ainsi en dérision le caractère primesautier (mais redoutable) des crues de ce cours d'eau.

 

 

Une vue du Verdanson prise depuis la Font Putanelle. Un filet d'eau actuellement, un torrent furieux par temps de pluie. Ses "verdansonnades" étaient particulièrement craintes lorsque le cours d’eau coulait au milieu des champs. Aujourd’hui, ses crues ne sont plus un problème. Son lit, au cœur de la ville, est complètement canalisé et bétonné.

 

 

Face à la rue des Carmélites, sur un dégagement surplombant le Verdanson, un bloc de béton en coin supporte trois plaques donnant des informations concernant la Font Putanelle, la fontaine oubliée.

 

 

(Cliquer sur la photographie de droite
pour l'agrandir et lire les renseignements)

 

(Cliquer sur la photographie ci-dessus pour l'agrandir et lire les renseignements)

 

Une grille ferme l'entrée de la Font Putanelle. Les tags enlaidissent la plus vieille fontaine de Montpellier, survivance d'un passé qui remonte à Jacques Cœur et qui, au siècle dernier, accueillait les amoureux.

 

 

Pour un Verdanson "nature", il suffit de traverser la rue Chancel et...

 

     

 ... à 50 mètres, bordé d'une végétation envahissante, il prend l'allure d'un tranquille cours d'eau. À 300 mètres de là, encombré de tuyaux qui rejettent les effluents des riverains, il mérite bien le nom de "Merdanson" que certains lui attribuent. Et l'on aura beau dire que ce sobriquet vient du préfixe occitan "mer" qui désigne les pierres, les rochers !

 

     

 Nous le retrouvons s'écoulant, toujours aussi paresseusement, entre champs et immeubles...

 

... ou se tapissant dans les fourrés, tentant ainsi d'échapper à la pollution.

 

Malheureusement en vain.

 

Revoilà notre Verdanson à hauteur de la faculté de pharmacie, au débouché de la rue de l'Ecole Normale sur l'avenue Charles Flahaut.

 

 

     

L'après-midi a passé très vite. Il est temps de rentrer. Le retour s'effectue par la rue Lallemand où l'on aperçoit une des tours de la cathédrale depuis la grille de la faculté de droit. Nous prenons ensuite la rue de la Vieille Intendance, la place Chabaneau avec sa fontaine de Cybèle qui verse son eau dans un bassin à travers la gueule de quatre têtes de lion, monument créé par Joseph (ou Jean-Louis) Journet en 1776 (photo de droite). Puis nous suivons la place Castellane, la rue du Bras de Fer, la rue de l'Ancien Courrier et la Grand rue Jean Moulin. En dépassant la place Edouard Adam, empruntant ainsi la rue du Faubourg de la Saunerie...

 

... au numéro 8, une plaque nous indique que l'hôpital Sainte Marthe occupait l'emplacement de cet immeuble situé à l'angle du passage du même nom. En survolé, l'édifice après rénovation (cliché du 21 janvier 2016).

 

Une double grille (clichés ci-dessus et ci-contre) ferme le raccourci qui relie la rue du Faubourg de la Saunerie à la rue Castilhon. Les deux portes de cette double grille sont ouvertes dans la journée permettant ainsi aux passants de rejoindre rapidement la rue Castilhon et vice versa. Elles sont fermées dès la nuit venue.

 

 

 

Un peu plus loin, toujours à droite, s'ouvre la rue du Cheval vert. Au 3 de cette rue, une plaque scellée sur la façade de l'immeuble nous rappelle que là s'est éteint le père de Napoléon 1er.

 

  fin de la visite.

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