Balade dans Montpellier...

Une cité entre tradition et modernité

 

 

 

Mercredi 5 septembre 2007 à...

 

 

 

  

Les premières banderoles apparaissent rue de Etuves : la coupe du monde de rugby...

 

  

... est au cœur de Montpellier.

 

Montpellier est devenue ovale !

 

  

Cette frénésie me rappelle un autre sport particulièrement rugueux que pratiquait mon père : la boxe.

 

  

Je m'arrête quelques instants aux Pénitents Bleus pour faire brûler un cierge d'une neuvaine à la chapelle de la Vierge de Lourdes à l'intention de mes parents et je repars en direction de la place de la Comédie où flottent les drapeaux des nations venant se confronter.

 

  

Le Café Riche arbore quelques drapeaux sur son balcon...

 

  

... et sur les terrasses. Je pénètre chez Sauramps, la grande librairie de Montpellier avec la Fnac, pour acheter un bouquin d'un auteur cubain, Antonio Benítez-Rojo, qui m'a été vivement recommandé et qui a pour titre original "Mujer en traje de batalla", en français "Femme en costume de bataille". Je ne le trouve pas dans le texte. Je me contente donc de la traduction française. Tout près de la caisse, une affichette promet du raffut pour la coupe de rugby. C'est aussi l'occasion, bien sûr, de mettre en avant des livres se rapportant à ce sport.

 

   

Après cet achat, je reprends la direction du Polygone. Deux sympathiques jeunes gens, des étudiants de 2ème année de prépa, chacun coiffé de son "calal", singulier de "calaux" (calots) insistent-ils, m'offrent, en échange d'une piécette de 10 centimes, une page entière de petites histoires sensées enrichir ma culture générale et ainsi me permettre de briller au cours de repas mondains. C'est ainsi que les prépas de Joffre, dont l'humour fait l'admiration des Montpelliérains, après un gentil baiser qui fait tomber en pâmoison l'un de leur plus brillant compagnon, me lisent cette historiette particulièrement suave : "Ce sont 2 canards dans une marre (d'après mon humble avis, il s'agit d'une mare mais le doute est permis avec nos facétieux prépas !) L'un dit "coin", et l'autre répond "Ah, j'allais le dire". D'autres de la même veine ont suivi mais, par charité chrétienne, je ne vous les imposerai pas. Sachez cependant, j’ai pu le constater, que nos brillants étudiants font la différence entre une exponentielle et un logarithme népérien lorsqu’il s’agit de régler l’addition après un bon repas dans un restaurant. Vous n’avez pas compris ? Mais c’est bien sûr ! comme disait l’inspecteur Bourrel, c’est l'exponentielle qui règle l'addition car le logarithme népérien (ne paie rien). Je mets la solution entre parenthèse, mais, j’en suis certain, vous aviez résolu cette énigme ! Non ? Je suis vraiment déçu.

 

  

Après cet intermède humoristique autant que mathématique, je traverse les Galeries Lafayette et par l'escalator du passage Hermès je me trouve nez à nez avec Poséidon à l'instant où les grandes eaux s'arrêtent. Sans me troubler pour autant, je poursuis ma quête...

 

 

... jusqu'au bâtiment de  Montpellier Agglomération qui affiche en lettres énormes "Montpellier Agglomération accueille la coupe du monde de rugby".

 

Ci-dessous, la succession des différents messages, tous très colorés, depuis "Montpellier Agglomération" jusqu'à "J-7".

 

  

"Montpellier Agglomération" précédé du logo montpelliérain suivi de "Vivez la coupe du monde de rugby avec l'Agglo".

 

Le décompte des jours : J-7

 

  

Diane chasseresse me montre la direction à prendre pour aller à la maison de la coupe du monde. Le premier panneau vertical annonce les dates des différents matches et donne rendez-vous au stade de la Mosson Mondial 98 :

Mercredi 12 septembre

Dimanche 16 septembre

Dimanche 23 septembre

Dimanche 30 septembre

: Etats-Unis - Tonga

: Samoa - Tonga

: Australie - Fidji

: Afrique du Sud - Etats-Unis.

 

  

 

  

 

  

Les affiches des joueurs de différents pays forment un mur d'images qui précède l'entrée de la maison de la coupe du monde. Malheureusement, il est plus de 18 heures et la porte est fermée ! Je repars...

 

  

... vers la place de la Comédie où la police montée fait sa ronde journalière. Il est 18h 40 à l'horloge de l'opéra.

J'ai hâte de retrouver mes pénates. Il me faudra patienter encore près d'une heure.

 

 

 

 

 

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