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Futuropolis : Popeye et Dick Tracy

 

 

 

 

 

 

 

Elzie Crisler SEGAR (prononcer CIGARE) (1894-1938), après avoir été tapissier, peintre, projectionniste, commence à dessiner en 1918.

Sa rencontre avec R.F. OUTCAULT (Yellow Kid, Buster Brown) déterminera sa carrière de dessinateur. "Charlie Chaplin's comic Capers" et "Five Fifteen" précèderont la création de "The Timble Theater" en 1919.

 Popeye entre en scène par la petite porte en 1929 et prendra, au fil du temps, une place plus importante jusqu'en 1936, où il devient Héros à part entière. Wimpy, Olive, Toar, The Jeep, Alice, Dr Soup, Sweepea constituent alors l'univers de Popeye. Sa renommée ne cesse de grandir ! Il est traduit en 25 langues et paraît dans 600 journaux.

 

SEGAR meurt en 1938. Il vivait alors dans un ranch de plusieurs hectares dans la vallée de San Fernando, où il cultivait exclusivement des radis.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il ne manque pas de liens de parenté entre l'univers de Dick Tracy et celui du roman hard-boiled. Mais ce dernier n'a pris en compte qu'une partie d'un genre littéraire qui l'avait précédé et qui s'est exprimé de 1913 à 1928 dans le serial, lui-même précédé par les dime-nouvels comme Nick Carter.

L'apparition des dime novels (romans bons marchés) vers 1890 marque l'industrialisation de la littérature à haute tension et une mythologie en voie d'épuisement. C'est dans cette mythologie et celle des bandits de l'ouest américain que Tracy plonge ses racines. La jungle des villes et notamment celle de Chicago. Un demi-siècle après Chester Gould montre qu'une société ne peut faire l'économie de la violence. Dans la bande dessinée ou dans la rue.

 

 

 

Futuropolis : Red Ryder - Batman - Superman

 

 

 

 

 

Le texte ci-contre est un extrait de "Fred Harman, le crayon qui a conquis l'Ouest" figurant au volume 1 de Red Ryder de Futuropolis.

Il est signé d'Eric Leguebe.

 

 

RED RYDER

 

Il n'est pas hasardeux d'affirmer que Red Ryder constitue en matière de BD, un des documents les plus réalistes sur la vie de l'Ouest.

Fred Harman, qui fut lui-même cow-boy, dessina la série de 1938 à 1960, date à laquelle il se retira pour consacrer sa vie à peindre les grands espaces de l'Ouest américain.

Accompagné du jeune indien Petit Castor, Red Ryder, monté sur son cheval Thunder, emmènera les jeunes des années 40 dans des aventures sans fin.

 Red Ryder, le cow-boy roux, commence sa chevauchée fantastique le 6 novembre 1938 dans le cadre d'une "Sunday Page". C'est, dès ces pages du dimanche, que Red Ryder prend comme fils adoptif, Little Beaver (Petit Castor), le fils âgé de dix ans du chef Navajo Castor.

La bande quotidienne démarre un peu plus tard, le 27 mars 1939. L'époque choisie par Fred Harman pour son "Cavalier du Ciel" correspond aux années 1890. Le lieu précis de l'action est la localité de Rimrock, dans le sud du Colorado, au pied des Monts San Juan, dans le Blanco Basin que dominent les sommets enneigés des Montagnes Rocheuses.

Ainsi le cow-boy roux, même si ses exploits sont imaginaires, est tributaire des dates et de lieux précis. Ceci n'empêche pas l'imagination de l'auteur de vagabonder, bien que prise entre des bornes précises de temps et d'espace.

Certains exégètes américains estiment que le nom de Red Rider aurait été directement inspiré par le serial en douze épisodes tourné par Buck Jones pour Universal Pictures "The Red Rider".

Que Fred Harman fasse le choix des Montagnes Rocheuses comme "plateau" de sa BD n'a rien de surprenant. Il avait déjà vécu dans cette région et devait faire, plus tard, l'acquisition à Pagoosa Spings d'un domaine qui appartient maintenant à l'héritage américain sous le nom  de "The Red Ryder ranch".

De toute évidence, Fred Harman, a subi l'influence du Rio Grande. Son héros porte des éperons à molettes à la mexicaine, des Tapaderos et monte sur une selle de Charro. Ses armes sont un Colt 44-40 et la Winchester 30-30, si chers à John Wayne. Plus qu'à son âme, Red Ryder tient à son cheval "Thunder" (Tonnerre ou Eclair dans les versions françaises).

En France, "Spirou" lui réserve une place de choix. En 1948, l'hebdomadaire "Tarzan" publie "Les extraordinaires aventures de Petit Castor". Red Ryder devient "le roi du Far-West" dans "L'Aventureux". Red Ryder a encore paru sous le titre de "Cavalier rouge" dans "Junior" de janvier 1939 à juin 1940. "Coq hardi", Sagedition dans sa réédition de "Amok", "Ouest Magazine" ont également participé à la propagation de Red Ryder autant que les "récits complets" de la Société Moderne d'Editions Nouvelles.

 

 

 

 

 

 

BATMAN

 

Lorsqu'en 1939, peu après la naissance de Superman, la firme DC comics voit apparaître son second grand héros costumé, The Batman, c'est l'histoire de la BD qui s'écrit.

Pour exploiter le succès phénoménal de Superman, Whitney Ellsworth, superviseur des publications DC, fait appel à Bob Kane, un de ses dessinateurs les plus ingénieux, et lui demande de créer un nouveau personnage. A son tour Kane va chercher conseil auprès de son ami Bill Finger, auteur de talent, avec qui il a déjà créé "Rusty and his pals" et "Clip Carson" pour Adventure Comics. L'idée de base de Kane est vague : un héros costumé de rouge avec deux ailes rigides dans le dos et un petit domino en guise de masque. De ce concept de départ, Bill Finger retiendra seulement le nom inventé par Kane : The Batman.

Batman est le seul super héros dénué de pouvoirs surnaturels. Seul sa haine du crime pousse Bruce Wayne, le play-boy mondain, à revêtir la nuit venue son habit de chauve-souris. A l'âge de dix ans, Bruce Wayne assiste au meurtre de ses parents par un malfrat. Des années plus tard, devenu un savant et ayant atteint la perfection physique, il commence la lutte contre le crime. Décidant d'être une créature de la nuit, il adopte le costume reproduisant l'aspect d'une chauve-souris. Les méchants de Gotham City sont durement châtiés.

Bob Kane s'adjoint un jeune dessinateur de 17 ans, Jerry Robinson, qui plus qu'aucun autre, contribue à définir l'univers de Batman. En 1940, Robin apparaît aux côtés de Batman qui ne sera plus jamais le même. Batman s'humanise considérablement au contact de son pupille Dick Grayson. Il devient le plus grand détective du monde, un nouveau Sherlock Holmes aux capacités de déduction phénoménales et aux muscles d'acier.

 

Extrait du texte de D.H. Martin

 

 

                                  

 

SUPERMAN

 

Superman naquit dans l'esprit de Jerry Siegel et prit forme grâce à Joe Shuster qui le dessina pour le numéro de juin 1938 de "Action comics magazine".

Le mythe de Superman n'a jamais cessé de se développer pour finalement devenir une véritable mythologie de la science-fiction.

Que "l'homme de demain" irrite ou amuse, il est un fait certain, les exploits de Superman plaisent et continuent de plaire aux nouvelles générations de lecteurs.

Texte de Jean-Claude Romer, 1962

 

 

 

 

 

 

 

Futuropolis : Zorro

 

 

 

 

Zorro

 

Inspiré par José Maria Avila, personnage légendaire de l'histoire de la Californie, l'écrivain Johnston McCulley crée le vengeur masqué ZORRO (le Renard en espagnol) en 1919. Il a alors 36 ans.

Après plusieurs épisodes publiés dans ALL STORY, une de ces revues à deux sous qui fleurissaient alors et que l'on appelait "pulps" car le papier utilisé pour leur fabrication, de la pire qualité, était obtenu à partir de pulpe de bois. C'est Douglas Fairbanks qui tracera en 1920 le portrait définitif du personnage en portant à l'écran "The Curse of Capistrano". Tyrone Power se drapera, lui aussi, dans la cape noire de Zorro et combattra sans merci Basil Rathbone.

Les studios Disney réalisent un feuilleton télé de 78 épisodes qui sera diffusé par la chaîne ABC d'octobre 1957 à juillet 1959 qui remporte immédiatement un succès mondial.

Le refrain, tout le monde s'en souvient : "Un cavalier qui surgit hors de la nuit court vers l'aventure au galop, son nom, il le signe à la pointe de l'épée, d'un Z qui veut dire ZORRO..."

 

 

Cliquer sur l'image pour voir l'histoire complète de Zorro dans :

"La première apparition du señor Zorro",

"Le Passage secret",

"Le Fantôme de la mission (1ère et 2ème partie)",

"L'avertissement de la gitane",

"Sale journée pour Bernardo".

 

Attention, les images sont grandes et pèsent 80 KO environ chacune et il y en a une quinzaine par page. Mais la lecture est très facile.

 

 

 

Les héros de Futuropolis publiés dans d'autres magazines

 

  

Red Ryder. A gauche, les éditions "Aventures illustrées" n°10. A droite, le n°11 dans la même édition

 Ci-dessous, "Petit Castor", en anglais "Little Beaver" et Popeye dans trois éditions différentes

 

 

    

 

  

 

Le Fantôme du Bengale dans quatre éditions différentes

   

 

  

 

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