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Tarzan - Les B. D.

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La jeunesse de Tarzan

La jeunesse de Tarzan, le roi des singes Manganis. Tarzan porte au cou le médaillon qui atteste de ses origines de haute noblesse anglaise.

"Lorsque la vie est trop difficile, la voie trop étroite, le tunnel trop sombre, l'homme se tourne vers le mythe" (Hogarth). Le mythe d'un Tarzan triomphant et a l'éternelle jeunesse fascine tout particulièrement.

Têtar-Zan

Bande dessinée caricaturale.

Le dessinateur Mat, créateur du Petit Canard, s'est amusé à déformer le nom de Tarzan en Têtar-Zan.

L'une des répliques comiques de Têtar-Zan dans le fascicule numéro 1, lors d'une chasse au mammouth était "Faut filer avec le faux filé".

Une publication américaine "Argosy"

Tarzan et les hommes magiques

TARZAN l'homme singe

Tarzan fut créé en 1912 par Edgar Rice Burroughs dans le roman "Tarzan of the Apes". L'auteur ne se doute pas de l'extraordinaire succès qu'allait connaître son "homme-singe", qui allait lui rapporter gloire et fortune. Tarzan n'est en fait que le troisième roman de Burroughs et comme ses deux premiers ne sont connus que de ses voisins dans "un rayon de six pieds de chez lui", nul doute qu'il aura quelques difficultés pour être publié. Avec un pactole de 3000 dollars, le magazine "The All Story Magazine" fait entrer Tarzan dans la légende. La presse quotidienne emboîte le pas avec "The New-York Evening World". La demande est créée. Tarzan devient un héros. Les romans se succédèrent et, bien entendu, la BD ne fut pas de reste. En 1929, Hal Foster se voit confier la mise en BD du fameux héros de la jungle pour le "Metropolitan Newspaper Service", contribuant ainsi à populariser encore plus ce personnage exceptionnel. Le monde entier se mit à connaître Tarzan et cela suscita bien des émulations.

Avec Foster, Tarzan prend ses lettres de noblesse. Après un court intérim assuré par Rex Masson en juin de 1929, Foster reprendra le personnage jusqu'en 1937, au rythme d'une page dominicale qui passionne les foules.

Burne Hogarth, jeune illustrateur de 26 ans, diplômé d'histoire de l'art, initié à la pratique du dessin à l'Art Institute de Chicago, reprend le flambeau dès 1937. Sa première planche paraît en mai. Ainsi, après avoir respecté le style de Foster, Hogarth va vite imposer son propre graphisme baroque. Chacune de ses vignettes est un espace privilégié où éclatent des compositions flamboyantes et ce n'est pas du hasard si Burne Hogarth hérite un jour du surnom flatteur de Michel-Ange de la BD.

Après avoir abandonné la page dominicale, Hogarth se lance dans l'aventure du stip avec le concours de Dan Barry. Ces strip sont repris dès le début des années 50 par plusieurs dessinateurs mais surtout par Russ Manning qui en 1967 leur donne un second souffle jusqu'en 1973.

Le cinéma s'empare du personnage et le premier film est tourné en 1918 par Elmo Lincoln. Les douze films tournés avec Johnny Weissmuller entre 1942 et 48 ainsi que ceux tournés avec Lex Barker et Gordon Scott seront les figures de proue du genre.

Christophe Lambert relancera la mécanique cinématographique, passablement grippée par quelques navets dans les années 70.

Reste l'incroyable pouvoir de séduction de Tarzan depuis sept décennies. Ecologiste avant l'heure selon les uns, simple défenseur de la cause animale pour les autres, le "Roi de la jungle" est d'une manière ou d'une autre le héros de toutes les enfances.

Extraits des tomes 1 et 2 de Tarzan sous la signature de Claude Ardid, journaliste.

À remarquer le regard de Christophe Lambert et celui du Tarzan de Burne Hogarth : l'imitation est parfaite. Aussi noir l'un que l'autre. Saisissant.

Christophe Lambert dans "Greystoke la légende de Tarzan"

Le bateau qui transporte lord Jack Clayton et sa jeune épouse fait naufrage au large des côtes de l'Afrique. Ils s'efforcent de survivre dans la jungle mais lady Alice meurt en donnant naissance à un fils, John. Une tribu de singes envahit un jour la petite cabane de Jack Clayton, le tue et s'empare du bébé. L'enfant va grandir au milieu des quadrumanes dont il va devenir le seigneur.

Une belle et passionnante illustration "moderne" du grand mythe de Tarzan avec des images splendides, des situations drôles ou touchantes et l'interprétation parfaitement "mi-homme, mi-singe" de Christophe Lambert. Un superbe film.

TARZAN de "Soleil Culture Comics"

édition août 2004

Des plus illustres dessinateurs que compte la bande dessinée américaine, John Buscema est sans conteste l’un de ceux qui ont le plus marqué le public français. Célèbre pour avoir illustré les aventures du Surfer d’argent, dessinateur hors pair de Fantastic Four, Avengers mais aussi et surtout de Conan, "Big John" est moins connu pour sa courte mais brillante contribution à Tarzan, lorsque Marvel reprit le personnage à la fin des années 1970. Et pourtant, la trentaine d'épisodes qu’il dessina sont autant de preuves de son impressionnant talent et témoignent de la capacité qu’il avait d’insuffler dans chaque page une réelle énergie. Son compagnon Roy Thomas, respectueux de l’œuvre d’Edgar Rice Burroughs comme il l’avait été de celle de Robert E. Howard, nous entraîne quant à lui dans des aventures pleines de fougue et de passion.

Le dessin de John Buscema est encore plus intéressant lorsqu’il s’encre lui-même (Rudy Mesina, notamment, ne valorisant en rien les crayonnés de JB) et que l’énergie jaillit bien mieux des pages quand son dessin reste plus "rough".

Extrait du volume 1 de Tarzan édité par "Soleil culture comics".

En survolé, la couverture du volume 2 de Tarzan.

Ci-dessous, le mariage de Tarzan et de Jane en pleine jungle dessiné par John Buscema.

TARZAN - El rio del tiempo (La rivière du temps)

Tarzan - Les disques 33 et 45 tours

TARZAN, peau blanche dans le langage des Manganis, grands singes de la forêt, est le nom qui fut donné à un tout petit enfant lorsqu'il fut adopté par Kala une guenon de la tribu.

Il fut élevé et grandit parmi les grands singes. Il apprit leur langage. Il partagea leurs chasses et leurs jeux sauvages. Grâce à son habileté, à son intelligence d'homme, à son agilité et à sa force il devint le roi des grands singes Manganis.

Le volume 1 de Tarzan intitulé "L'enfance de Tarzan" raconte cette histoire.

Tarzan découvre sur la plage quatre naufragés. Parmi eux Jeanne, dont il tombe immédiatement amoureux.

Comment Tarzan, dont c'est le premier contact avec les hommes, ses frères de race, protègera Jeanne, le professeur Philander, le lieutenant Paul d'Arnot et John Clayton des périls mortels de la jungle, comment il arrachera Jeanne des bras d'un horrible grand singe ennemi de Tarzan, comment il délivrera d'Arnot prisonnier de la féroce tribu des M'Gombas et enfin, comment il apprendra à parler le langage des hommes pour faire comprendre à Jeanne son amour.

C'est ce que vous découvrirez en écoutant le volume 2 intitulé "La fiancée de Tarzan", en vente chez tous les bons disquaires de 1970 ou en cliquant sur le triange noir de Windows Media Player.

Dans la jungle, de jeunes animaux disparaissent. Sabor, la lionne, suit les ravisseurs de ses petits lionceaux. Tantor, l'éléphant, a perdu son petit Tanto. Kanga, une grande femelle Mangani, recherche son fils Ouzou.

Tarzan est appelé au secours par ses amis les animaux. Aidé par son fils Jaï, par le professeur Philander et par les habitants de la jungle, il découvre l'existence des odieux trafiquants qui les ont capturés, à la tête desquels se trouve bien sûr son plus perfide ennemi.

Comment Tarzan vaincra-t-il ?

C'est ce que vous allez découvrir en écoutant le volume 5 intitulé "Le seigneur de la jungle".

Raconté par Pierre Tchernia

Réalisation de Henri Gruel

Musique de Gérard Calvi et François Rauber

Distribué par Pathé Marconi Paris

D'après l'oeuvre de Edgar Rice Burroughs

TITRES PARUS SUR DISQUES 33 TOURS

L'enfance de Tarzan

La fiancée de Tarzan

Tarzan et les mangeurs d'hommes

Le fils de Tarzan