page 2 : journée du jeudi 16 août 2007 aux environs de 9 heures ...
J'arrive par la Grand rue Jean Moulin et je prends à gauche la rue En-Gondeau...
... puis la rue du Plan d'Agde. Il n'y a pas beaucoup de monde dans les rues ce lendemain de l'Assomption. À la vérité, elles sont désertes. Saint Roch se profile à l’extrémité de la rue. L'un des vantaux du sanctuaire est ouvert. Je suis en retard...
... la messe a commencé. Les voilà, les gens qui n'étaient pas dans les rues ! Ils sont venus à l'office matinal. Je prends quelques clichés de la chapelle de la Vierge et j'attends la demi de 9 heures pour me rendre à la Maison des relations internationales d'où démarre le Corteo d'Acquapendete.
Je prends la rue de L'Ancien Courrier pour rejoindre la rue de la Loge où les organisateurs de la visite du puits de saint Roch ont monté un stand encore rudimentaire...
... dont les panneaux grillagés sont couverts d'affiches donnant des renseignements sur la vie du saint homme.
Je ne me suis pas trompé, c'est bien le Corteo. Benvenuti signore Spartaco ! Quelques accords de trompette pour se mettre dans l'ambiance de la fête avant le départ du cortège. Signore Mauro et une charmante échevine sur l'Esplanade, échangent aimablement quelques mots.
La très jolie demoiselle qui conduit le cortège italien des Sbandieratori, Corteo storico d'Acquapendente.
Le cortège se met en place, le fanion de saint Roch en tête. Le Corteo d'Acquapendente suit, mené par la jeune porteuse du glaive soutenant le gonfanon denté au lion noir debout toutes griffes dehors.
Les autres figurants de la troupe suivent...
... au son du tambour des Sbandieratori.
Les porteurs de drapeaux les font virevolter...
... de main de maître. Une véritable féerie se déroule devant les yeux des quelques passants attardés.
La tête de la procession va déboucher sur la place de la Comédie.
Les trompettistes saluent la Comédie à leur façon. Tout à fait claironnante !
La bannière de saint Roch défile devant les cafés de la Comédie...
... ainsi que le Corteo.
Tous se dirigent vers la rue de la Loge.
Le cercle de la rue de la Loge qui sera le lieu, deux heures plus tard, des prouesses des lanceurs de drapeau.
Les drapeaux tournoient rue de la Loge.
Bifurquant rue de l'Argenterie, le Corteo s'annonce au son des trompettes.
Devant le magasin « Seven forever », rue de l'Argenterie.
J'arrête deux ou trois secondes la marche en avant du cortège pour faire un cliché de près de l'épée et du gonfanon... Et je me fais tancer vertement (en français et sans accent !) par la responsable italienne du Corteo qui me suivait comme mon ombre. « On vous voit partout ! Vous n’avez pas le droit d’arrêter le cortège ». Je me dis qu'elle a tout à fait raison, mais saisi par la fièvre mystique de la procession, je me suis permis cet acte qui, en d’autres circonstances, m’aurait paru totalement insensé.
Rue Cauzit qui mène à la rue Joubert.
Rue de l'Ancien courrier, le cœur de la vieille ville.
Rue Jacques d'Aragon et rue En-Rouan.
Place Saint Côme.
Place Saint Côme et rue En-Rouan.
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